jeudi 31 mars 2016

Le Mange-Glace, de Mado Seiffert, chez Gecko Jeunesse , les contes d'aujourd'hui


Cet album est paru dans la collection "Les Contes d'Aujourd'hui", et c'est bien ainsi que cette histoire est racontée: comme une histoire transmise oralement, des anciennes aux jeunes générations... Une légende apportée par le vente, une histoire que racontent les anciens au coin des feux... prévient la page de garde.

On commence par "Il était une fois", et on plonge dans cette fable écologique: dans le grand nord, la vie est dure, les hommes vivent du fruit de leur chasse. Fatigués de leurs conditions de vie, ils décident d'appeler le Mange-Glace. Qui est-il? Le lecteur ne le verra pas, ce qui le rend encore plus terrible, en revanche il voit son action: il mange la glace. Il la grignote, grignote, et grignote encore. Et la glace recule. L'espace de vie des animaux aussi. Qui deviennent donc plus faciles à chasser. Les hommes deviennent riches. La vie est plus facile. 
Mais... quand on réduit le terrain des animaux, on réduit aussi celui des hommes... Et le mange-glace ne s'arrête pas... Inexorablement, il grignote. Et les hommes finissent par regretter d'avoir demandé au sorcier de le libérer. Ils pleurent. Ils s'agglutinent. Les femmes chantent. Elles endorment les plus petits, ceux qui ne peuvent pas comprendre, ceux qui ne pleurent pas. 
Les larmes des hommes finiront par avoir raison du mange-glace, elles se transforment en perles de glace pour l'emprisonner de nouveau. Alors la vie peut reprendre. Mais il importe que les anciens racontent cette histoire aux enfants, pour les avertir du danger... 

Des dessins très simples, en bleu et blancs, en illustration de ce joli conte, un peu effrayant, mais réaliste. 

Un beau succès en librairie, si je compte les fois où j'ai vu ce livre en vitrine. Merci à Mado Seiffert


mercredi 30 mars 2016

La nuit, Anna Millbourne, illustré par Simona Dimitri, éditions Usborne, collection Coucou!

Un livre un petit peu fragile pour les petits doigts de mon deuz-ans, mais magnifique sur toute la vie de la nuit.

On soulève les volets pour voir les gens qui dorment, le chien aussi (mais pas le bébé!), dans la boulangerie le pain du lendemain est mélangé, pétri, façonné et cuit... Le conducteur de train conduit et les ouvriers réparent les rails... Dans la nature, les vers luisants luisent et les hiboux s'activent.... Les renards, les souris, les grenouilles vivent leur vie...

De belles illustrations et des volets à soulever très riches pour illustrer que la nuit, la vie ne s'arrête pas... Mais que le lendemain se prépare.

mardi 29 mars 2016

Lily cherche son chat de Peggy Nille chez Nathan

Comme l'indique son sous-titre, ce livre est un "cherche et trouve" autour du monde. Comme le célèbre Mouk de Marc Boutavant (j'ai découvert qu'il avait même été adapté en dessin animé!), Lily voyage de page en page à la découverte des pays du monde. Inde, Japon, Russie, Madagascar, Etats-Unis... 

Le prétexte (il en faut un) est la recherche de son chat: alors, à chaque page, on cherche le petit chat ou ses traces, et on doit trouver aussi d'autres choses: des bananes, le chemin pour éviter les crocodiles, les animaux de la banquise perdus dans la savane, les poupées russes, les instruments de musique en double... 

Un livre sympathique avec des illustrations colorées pour retenir l'attention de nos tout-petits sur les détails. De mon point de vue un équivalent du fameux Mouk sans les autocollants, avec moins de texte et donc moins riche "pédagogiquement" mais qui convient sans doute aussi mieux aux petits qui ne savent pas encore lire. 

lundi 28 mars 2016

Dors bien, Arc-en-Ciel, de Marcus Pfister, aux éditions NordSud


Arc-en-ciel le petit poisson n'arrive pas à dormir. D'abord, il fait trop nuit. Et il faudrait que maman reste un moment avec lui. Et puis, il y a toutes ces peurs, ces peurs qui ressurgissent quand on ferme les yeux, les malheurs qui pourraient nous arriver, et enfin, aussi la peur de faire des cauchemars, quand on en a déjà fait... 

Heureusement, la maman d'Arc-en-ciel a réponse à tout. A toutes les peurs de son petit, elle trouve la réponse adéquate pour le rassurer, sur son amour, sur son avenir. Et elle parvient à l'endormir paisiblement... 

Un beau livre à lire le soir avant de s'endormir. 

Arc-en-ciel, c'est toute une série de livres aux couleurs magnifiques avec des petits bouts de papier brillants, qui nous entraînent dans un univers aquatique où l'on retrouve les mêmes sujets qu'avec nos propres petits bouts. Ce n'est pas né hier, mais cette collection n'a pas pris de ride et mérite autant notre attention que de plus récentes parutions... 



vendredi 25 mars 2016

Amélie et le poisson, de Helga Bansch, chez Talents Hauts

Amélie est une petite fille en vacances au bord de la mer. Elle s'assoit au bord de l'eau. Elle n'est pas rassurée, elle n'est pas familière de la mer. Arrive un petit poisson, qui lui mordille l'orteil, elle sursaute. Puis elle se dit qu'il veut peut-être jouer? Alors elle commence à jouer avec lui, et avec ce nouvel ami, elle oublie sa peur, et elle s'en donne à coeur joie dans l'eau toute la journée. Les jours suivants, ils se retrouvent, et jouent. 
Ce nouvel ami, Amélie aimerait bien le garder pour toujours auprès d'elle. Et en particulier le soir, quand il prend le large et qu'elle rentre chez elle. Alors elle a une idée: elle prend un bocal, le remplit d'eau de mer, et quand le poisson arrive, plouf, elle le met dans le bocal. Et bien entendu le poisson devient malheureux... la boule au ventre, elle le rejette dans la mer, il disparait. Elle pleure. Mais ça ne fait pas revenir le poisson...
Mais le lendemain, elle lui dit qu'elle est désolée. Et le poisson revient, et ils reprennent leurs jeux. 

La mer lui est devenue familière, et elle a compris qu'on ne met pas ceux qu'on aime en cage. Pas plus que Julie la vache n'avait le droit de cueillir l'edelweiss qu'elle admirait. La liberté, celle des autres, et le respect de la vie des animaux et des plantes (plus facile à comprendre pour un animal que pour une plante....mais similaire). 

Un bel album pour Talents Hauts, avec le soutien d'Amnesty International. Je connaissais les éditions Talents Hauts pour leurs albums sur les droits des filles et des garçons (j'y reviendrai) et je les découvre ici "militant" pour la liberté. Des livres nécessaires mais pas toujours vendeurs, le XXIe siècle sera-t'il celui des lumières? Je leur tire donc mon chapeau! 



jeudi 24 mars 2016

Au boulot, les bateaux! de Susan Steggall, chez Rue du Monde


On habite en plein milieu des Alpes! et pas près de la mer... Et pourtant, "bateau" est l'un des premiers mots que mon fils a su dire. Sans doute grâce à la chanson "bateau, sur l'eau, la rivière la rivière...". Toujours est-il qu'après avoir appris le mot, c'est la chose qui l'a fasciné. On est donc allé voir les barques amarrées près du pont des amours, à Annecy. Mais bon... Les bateaux, les vrais, il n'en a jamais vus! Alors quand je suis tombée sur cet album de Susan Steggall, je me suis dit que c'était exactement ce qu'il lui fallait (en attendant une virée à la mer). 

Les couleurs sont fortes, pas du tout pastels, elles reflètent la force des bateaux et de la mer, on est là pour travailler, on est forts, disent les bateaux. Les bateaux de pêcheurs, les cargos, les ferrys, les bateaux de sauvetage, les barques, les remorqueurs, au loin les bateaux à voile... On apprend le vocabulaire et on regarde les activité de chaque bateau. Chacun son job, mais tous s'affairent! Et on sent presque l'odeur des vagues... 


Merci à Rue du Monde d'avoir traduit cet album et les 3 autres de la collection (voitures, engins de constructions et tracteurs). On a aussi acheté celui des tracteurs car on arrive dans l'âge des tracteurs, et ça, des tracteurs, on en voit! Il est très beau aussi et montre le travail du tracteur, mais aussi des agriculteurs, à chaque saison, et la pousse des céréales. Mais pour nous qui justement, connaissons la campagne, ça nous fait moins rêver que les bateaux (et c'est le seul bémol de ce livre). 


PS: j'ai aussi bien aimé cette collection, car elle montre un aspect du monde du travail. Pour les petits, difficile de s'imaginer comment les choses sont faites, fabriquées, et le travail qu'il faut, le travail que font les parents quand ils ne sont pas à la maison, et cette collection en rend visible une (petite) partie. 

mercredi 23 mars 2016

Les Sauvages, de Mélanie Rutten, aux éditions MeMo


Il y a des jours où la littérature semble vaine, face à la violence physique. Face à la barbarie, à la cruauté, à la bêtise sans limite. Des jours où il nous semble que rien n'a plus de sens, si tout peut s'écrouler comme ça, simplement parce que ça ne plait pas à quelqu'un, à quelqu'un de déséquilibré qui ne tient pas à sa vie, et qui est prêt à la donner pour donner la mort. 
Je me demande, ou pas, où nos sociétés ont failli pour que l'on puisse préférer l'obscurité, la mort, la violence, à notre monde où le soleil brille haut, les oiseaux chantent et les gens savent sourire. Je parais sans doute naïve... La nature ne fait sans doute pas tout... Le bonheur n'est pas à portée de main pour tous... Mais, quand même. Et peut-être que la littérature n'est pas vaine, pas du tout, et que l'éducation des enfants au bonheur, je ne sais pas si ça fait partie des programmes scolaires, mais c'est peut-être le plus important? 

Et dans cette "éducation", dans cette ouverture au bonheur, à la liberté, aux possibles, on peut justement lire le très bel album, un peu mystérieux, de l'auteure belge Mélanie Rutten, Les Sauvages

C'est un drôle de livre et je ne suis pas sûre d'avoir tout compris, mais à vrai dire... pas besoin de le comprendre avec l'intellect pour le sentir résonner en nous. Et je ne l'ai pas encore lu à mes enfants, je l'ai trouvé hier, justement. 

Mais j'ai été saisie par cette histoire. Au milieu d'un paysage de marécages, deux ombres quittent leur maison en pyjama. C'est la nuit. Les ombres arrivent sur une île abandonnée, elles dansent, elles sautent dans la boue, elle s'éclaboussent. Puis a lieu la traversée, la traversée d'un tronc d'arbre mort, et de l'autre côté, les ombres arrivent dans une clairière où les attendent "les autres". Les autres sauvages: celui qui pensait toujours aux autres, celui qui veillait à dormir et manger, celui qui rêvait, celui qui s'occupait de grandir. Et là dans la clairière, cette nuit-là qui était leur nuit, tout était possible. On faisait une cabane, on faisait des expériences, on grandissait. On invite la peur pour l'apprivoiser. Jusqu'à l'arrivée du jour, et au rêve de partir vraiment. 

Dans ce livre dédiée "aux promesses de l'aube", les enfants font l'expérience de la nuit, celle où les "sauvages" apparaissent, qui se taisent à la lumière du jour. La nuit les identités peuvent s'échanger, on joue, on grandit en affrontant ses peurs. Les images reflètent ces hésitations, les ombres, les lumières, la bougie. La végétation s'entremêle. 

mardi 22 mars 2016

L'enfant minuscule, de Clotilde Perrin, chez Rue du Monde


Le bébé est arrivé. Et depuis qu'il est là, papa et maman n'ont d'yeux, et d'attentions, que pour lui. Et le grand alors? Et moi et moi et moi???? 
Tiens, d'ailleurs, plutôt que de boire mon bol de chocolat tout seul comme un grand, je vais plutôt boire le biberon du bébé... Et voilà que j'enfant rapetisse, rapetisse à la taille d'un insecte, et va se promener dans le jardin. Après quelques aventures, l'enfant rencontre l'être "Plus-petit-que-petit" qui lui montrera l'intérêt d'être grand. Et lui révélera l'amour qu'il porte aussi au bébé, qui est aussi, au fond, son petit trésor. 

Une belle histoire dans la série  "Les petits Etonnants" qui m'a semblé plus juste et plus originale que la plupart des livres sur la naissance d'un petit frère ou d'une petite soeur... Avec toute la fantaisie des illustrations de Clotilde Perrin



lundi 21 mars 2016

Julie et l'edelweiss, de Bruno Doutremer aux éditions amiver

Encore un bel exemple de livre jeunesse mêlant fiction et documentaire (discret, le documentaire!)!

Julie est une vache des Alpes, curieuse comme tout et passionnée par les fleurs. Au lieu de les manger pour en faire du bon lait, elle en fait des bouquets. Campanule, violette, renoncule, marguerite, elle les connaît toutes par leur nom! Mais ce que Julie voudrait par dessus tout, c'est trouver une fleur blanche, blanche comme son lait. Quand elle rencontre Charlotte la Marmotte, elles décident de partir ensemble chercher cette fleur-étoile. Et cette fleur-étoile, c'est la fleur de la liberté, celle qui pousse tout au sommet des montagnes, celle que personne ne doit cueillir. Pas même Julie, prévient Simon le Chamois qui les aide dans leur quête.

Les illustrations de Bruno Doutremer, peintre, ici à l'aquarelle, se prêtent bien aux fondus de couleurs des prés et aux lumières de la montagne.

Et à la fin, trois pages de descriptifs et photos des fleurs et animaux qui ont éveillé notre curiosité!

La série "Les aventures de Julie la vache" comprennent 9 albums et ça continue!

dimanche 20 mars 2016

Dix feuilles volantes - d'Anne Möller, à l'école des loisirs (Archimède)

La collection Archimède de l'école des loisirs, dont ce titre fait partie, est la collection dédiée aux albums mêlant documentaires et fiction. C'est donc un livre à visée "pédagogique". C'est aussi, comme le livre de Balthazar dont je parlais dans l'article précédent, un livre avec lequel on peut apprendre à compter. 
 C'est l'histoire d'un arbre, un saule, qui a dix feuilles sur une branche. Arrive l'automne et la tempête, qui arrache les dix feuilles. A chacune son devenir: l'une tombe dans un ruisseau et sert de radeau à une sauterelle tombée elle aussi dans l'eau, l'autre sert à construire le nid d'un écureuil, d'autres seront ramassées par des humains, notamment pour faire du bricolage, et d'autres serviront du nourriture aux vers de terre, et deviendront engrais pour l'arbre... Puis revient le printemps, et grâce à cet engrais, le saule grandira et produira 10 nouvelles feuilles bien vertes sur cette même branche.

Une fois de plus c'est le illustrations et la peinture de la nature qui m'ont plu. On y retrouve aussi la vie sous terre et le cycle des saisons, et ce livre pourra donc être exploité en classe maternelle ou élémentaire.

Et, à la fin du livre, une dernière page "pédagogique" que j'adore: un petit descriptif des animaux présentés dans l'histoire, et surtout, la méthode de construction des petits bateaux en coque de noix avec une feuille pour voile!

samedi 19 mars 2016

Le Livre à compter de Balthazar - à la poursuite du lapin brun - de Marie-Hélène Place et Caroline Fontaine-Riquier, aux éditions Hatier Jeunesse


Le livre à compter de Balthazar fait partie de la grande famille des "livres de Balthazar" des mêmes auteurs, qui sont des livres basés sur les principes de la pédagogie Montessori. J'ai déjà quelques autres livres de cette collection, notamment Balthazar et l'anniversaire, dont je trouve l'histoire magnifique, et Le Noël de Balthazar, que j'aime aussi beaucoup même si je ne le lirais pas pour l'instant à mes enfants car je leur souhaite de croire au Père Noël... Mais un jour... il y auront droit!

Voilà, donc, que je tombe un jour dans une librairie sur ce livre en grand format, alors que je ne connaissais que les petits albums souples, et j'ai été assez scotchée par la qualité des illustrations. Petit format, je les trouvais sympathiques, mais bon... le rendu n'a RIEN à voir. Je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas acheter des albums souples à 5 euros, loin de là, et si je croise un autre livre de Balthazar je préférerais sans doute le prendre en version "poche", mais une fois pour une collection, ça vaut la peine de l'avoir en grand. Et du coup, je ne l'ai pas offert tout de suite, j'ai attendu une "occasion".

Un livre à compter, je pense que tous les enfants en ont au moins un, il en existe tant! Notre premier à été "10 petites étoiles", qu'on a longtemps lu à l'heure du coucher. Je vous en parlerai un de ces jours... Mais revenons à nos moutons...

L'histoire se passe lors d'une de ces longues journées pluvieuses, où l'ont doit rester à la maison et on regarder couler les gouttes de pluie. Balthazar le petit garçon et don doudou Pépin aperçoivent par la fenêtre un lapin brun courir dans le jardin. Ils décident alors de sortir à sa recherche ! Imperméable, bottes et parapluie plus tard, les voilà qui croisent les 2 yeux de la grenouille, les 3 nuages en forme de lapin, les 4 poules à l'abri dans le poulailler...Et ainsi de suite, jusqu'à 10, puis le 0 et le 100.

Alors, à part de belles images, dont je suis toujours friande, qu'a-t'il de si bien, ce livre? Et qu'a-t'il de "Montessorien"? Hé bien déjà, sur chaque double page, pour chaque chiffre, il y a les dessin du chiffre et les flèches indiquant comment le tracer, pour le tracer avec le doigt. Comme les chiffres et les lettres rugueux vendus également par Hatier, qui a trouvé là un secteur rentable et porteur en ce moment (je ne leur jette pas la pierre, je constate juste qu'en ce moment, les pédagogies alternatives mais plus particulièrement Montessori, la plus connue, sont en vogue et permettent de vendre aux parents anxieux beaucoup d'accessoires à des prix défiant le raisonnable, dans des chaînes grand public type Oxybul ou Nature et Découvertes).

Bref. Celà étant, je pense qu'effectivement, tracer avec le doigt permet d'apprendre mieux. Lier les deux hémisphères du cerveau.

Et on retrouve aussi dans cet album l'intérêt porté à la nature, l'amour de l'ordre (!) pour les sept paires de lunettes à ranger dans leur boites, et le classement par taille pour les huit tournevis. N'étant pas spécialiste de cette pédagogie, c'est les caractéristiques que j'ai reconnu. Sur l'ordre, vous aurez aperçu mon sourire dans ma remarque: je souris mais je ne me moque pas car on essaie de leur inculquer ça aussi. Comme sans doute tous les parents du monde... ;-)

Voili voilà, donc si je ne devais avoir qu'un livre à compter, ce serait sans doute celui là, et ayant déjà d'autres livres à compter, j'ai trouvé que celui ci avait aussi son intérêt. Et même les grands adorent le feuilleter.

PS: j'ai remarqué, pour la première fois sur un livre, la mention de l'empreinte carbone: 750 g éq. CO2. Etonnant, mais intéressant! J'aimerais le voir plus souvent sur les produits que j'achète! Merci Hatier!


vendredi 18 mars 2016

Edmond l'écureuil, Georges Hibou et leurs amis - de Marc Boutavant et Astrid Desbordes, chez Nathan

Avec ces trois livres (et il en existe deux autres de la même série), Astrid Desbordes et Marc Boutavant nous racontent les aventures d'une série d'amis de la forêt: Georges Hibou qui adore se déguiser, Edmond l'Ecureuil qui est timide mais qui prend des forces avec ses biscuits verts, les souris Polka et Hortense, et Edouard l'Ours. 


La Chose est le livre préféré de mon petit garçon en ce moment. Georges Hibou et Edmond l'Ecureuil  se promènent au bord de la rivière quand soudain, ils aperçoivent la "Chose". Non identifiée, la Chose les terrorise et ils se cachent, ils veulent l'empêcher de rester ici, près de chez eux. 
Heureusement, Georges Hibou fait la "malheureuse" expérience d'être craint de tous, et se dit que ça ne doit pas être drôle tous les jours d'être la Chose... Alors commence une amitié qui se poursuit dans le livre suivant... Une jolie fable sur la différence, avec une "Chose" qui ne fait pas peur du tout!




Ca y est, il a neigé! Qui dit neige dit...luge! Et à la luge, personne ne bat un ours, prétend l'ours Edouard. Ah, vraiment? Alors les amis montent au sommet de la montagne et commence la course! Que le meilleur gagne! Avec du réconfort et de la chaleur à la fin. Et un mystérieux pingouin  qui comble l'absence de George Hibou le farceur. Sympathique mais sans plus... de mon point de vue. On commence à connaître... 


Polka et Hortense, c'est mon préféré. D'abord pour les illustrations des pages de couverture avec les illustrations de fleurs et leurs noms (on en retrouve la majorité dans l'histoire). Ensuite parce que l'histoire me parle plus particulièrement, je la trouve plus étoffée (d'ailleurs cet album parait en plus grand format que les deux autres, est-il antérieur?). C'est le grand jour, le jour de la grande aventure pour les deux souris, Polka et Hortense. Le jour où, Hortense l'a promis à Polka, elles escaladeront ensemble la Grande Montagne, pour voir ce qu'il y a derrière (elle est au bout de la carte, c'est donc que derrière, il n'y a rien?).
Hortense est morte de peur. Et elle aimerait bien dormir encore un peu. Mais elle a promis, alors, par amitié, elle accepte. Armée de sa couverture et d'un pique-nique, elles traversent la forêt et commencent l'ascension de la Grande Montagne. Puis Polka se fait mal. Aïe! Elle ne pourra pas continuer l'ascension! C'est donc à Hortense de continuer, pour pouvoir lui raconter. Je ne vous raconte pas la fin, mais elle est très belle... Avoir une grande amie, ça fait accomplir de grandes choses!

Et les illustrations sont toujours aussi belles. Et colorées.

Dans cette série, je ne connais pas encore le premier tome, celui de la fête au clair de lune, et la journée à la plage, en plus petit format. Je vais sûrement essayer de lire le premier, je ne pense pas être déçue! J'ai en revanche peur d'être déçue par leurs aventures à la plage, je crains des redites comme pour la journée de luge.

jeudi 17 mars 2016

Suivez le guide! de princesse Camcam aux éditions Autrement


On se croirait dans un manoir hanté! D'ailleurs, il l'est, le manoir que le chat propose aux petits chiots de faire visiter! Mais point de fantômes, rien que de sympathiques petites bêtes qui ont envahi la maison, des placards au frigo, de la salle de bain (où les canards s'en donnent à coeur joie!) à la bibliothèque (où ce sont les tortues qui décrochent le téléphone!). 

Le vieux chat blasé et peureux guide les petits chiots dans une étrange maison où les humains sont absents ou occupés. Le lecteur les suit en soulevant des fenêtres, et découvre avec eux les étranges occupants de la maison. Etage après étage, on visite toutes les pièces, pour arriver jusqu'au bal des souris de la dernière page!

Les illustrations m'ont d'abord fait penser que ce livre ne conviendrait pas aux petits, mais finalement ils adorent soulever des fenêtres pour voir ce qu'il y a en-dessous, et ce livre en regorge (50 fenêtres). Alors, peut-être qu'ils n'en saisissent pas toutes les nuances, tant pis, mais pour les parents ça change un peu, et ça ne fait pas plus peur à mon sens que d'autres albums tels que Le roi est occupé, pourtant prévus pour des petits. 



mercredi 16 mars 2016

C'est toi le printemps? - de Chiaki Okada et Ko Okada - Seuil Jeunesse

Ca commence au beau milieu de la forêt, au milieu des arbres enneigés, dans la maison de la famille Lapin. C'est l'hiver depuis trop longtemps...et les petits lapins en ont marre que maman lapin prépare toujours de la soupe aux noisettes. Bientôt arrivera le printemps, les rassure Maman Lapin, et avec le printemps plein d'autres bonnes choses à manger... 

Mais le plus petit lapin de la fratrie n'a encore jamais connu le printemps. Ses frères arrivent à grimper aux arbres, et, de là, ils arrivent à voir le printemps arriver. Ce qui intrigue au plus haut point le petit lapin, qui n'arrive pas à sauter sur les branches... Pas facile d'être le plus petit!

Alors quand, un matin, il entend un bruit de pas dans la neige, il se dit que c'est le printemps qui arrive et il sort dans la forêt le rencontrer. ..

Un album mignon tout plein, plein de douceur et de tendresse, avec des illustrations magnifiques. 

Un album de saison, ça fait bien longtemps maintenant que dure l'hiver et la neige de ce matin ne m'a pas enchantée autant qu'elle l'aurait dû. Plutôt envie de printemps, de délaisser ma "soupe de noisettes" pour des fruits et légumes de printemps! Vivement le printemps!

mardi 15 mars 2016

Mon imagier des petits bonheurs, de Cynthia Lacroix et Séverine Cordier, éditions Escabelle

Mon imagier des petits bonheurs, c'est un livre dont j'avais lu une critique positive (je ne sais plus où...), que j'ai donc voulu voir aussi, mais qui n'était plus disponible... Je l'ai donc trouvé d'occasion sur Amazon (bouh!) par un libraire partenaire (ah!). Un peu abîmé, mais pas trop. Ca en valait la peine en tout cas, car ce livre porte vraiment bien son nom. C'est un recueil de moments de bonheur de l'enfance:les habits neufs pour la rentrée, la balançoire, les dessins sur la vitres, les ricochets, les cabanes, les sorties au restaurant... représentés dans une fratrie de trois: la grande soeur, le petit frère, et la petite soeur... et se termine par un feu d'artifice en famille, regardé depuis un ponton. Le 14 juillet en vacances au bord d'un lac ou au bord de la mer? Qu'on s'identifie ou non à cette image de famille unie "parfaite", il y aura forcément des moments où on se reconnait, des moments où l'on se souvient de cette enfance, on se dire "ah, oui, c'est vrai", et des moments où l'on reconnaitra ses enfants, ou alors on se souviendra et on voudra qu'eux aussi vivent ces petits moments de bonheur. 

Le grand bonheur, c'est toujours compliqué, difficile à atteindre, ça requiert toujours de plus en plus de conditions....alors que les petits bonheurs, c'est des instants qui passent, mais qui donnent du goût à une journée, à une heure, à une semaine. Acheter un poisson rouge ou espionner les grandes personnes qui discutent encore au salon alors qu'on devrait être au lit, ce n'est pas le gage d'un bonheur éternel mais c'est parfois juste ce qu'on peut s'offrir. Sortir de l'ordinaire pour un petit moment "extra-ordinaire" pas extraordinaire, mais juste pas très ordinaire. Faire des bulles avec un  chewing-gum... grimper dans un arbre.... souffler des bougies d'anniversaire...

En tant que "grande personne", j'ai parfois besoin de me rappeler que ces moments là existent. Quand j'ai l'impression que le temps fuit, quand le moral est à marée basse.... alors j'avais commencé, une fois, un carnet des "bonnes choses de la journée". Hé bien, de les relire chaque soir, ça m'a fait un bien fou. Moins cher qu'une thérapie sur un divan, j'ai réalisé à quel point j'avais tendance, à ces périodes là, à occulter les "bonnes choses" sous prétexte qu'il me manquait quelque chose qui me semblait essentiel. Alors, de lire ce petit livre, je ne regrette que de ne pas arriver à dessiner avec toute la fraîcheur de l'illustratrice pour me faire mon propre petit recueil. Et à défaut d'image, je conserve les mots... 

Il semblerait qu'il existe également avec les mêmes auteur(e)s C'est mon imagier. A voir s'il se trouve plus facilement! 
Pour terminer, un lien vers le site de Séverine Cordier et celui de Cynthia Lacroix (Thiéry).




lundi 14 mars 2016

Soir - d'Uri Shulevitz, édition: kaléidoscope

Je suis sans doute un peu en retard sur cet album-là...car il se termine sur les lumières des fêtes de fin d'année... ;-) mais qu'importe, ce n'est pas tant ces illustrations de sapins qui m'ont fait craquer sur ce livre, c'est surtout les premières pages du livre, sa couverture, ses couleurs... Les rayons du soleil sur les maisons, le halo de lumière des réverbères et le reflet des devantures sur le trottoir... 

C'est le crépuscule, un petit garçon, son grand-père et son chien partent se promener. Ils sont à New York. Le soleil se couche, "il s'en va" comme dit le garçon, il trouve ça triste. Et petit à petit (comme on est à New York), les lumières s'allument. La journée et termine et la plupart des gens rentre chez eux (quelques personnages cocasses aux paroles rythmées et soignées, d'ailleurs les textes les plus longs de l'albums). Les réverbères, les fenêtres, les devantures s'allument... jusqu'à ce que la nuit disparaissent, car, dans "a city that never sleeps", la nuit est claire comme en plein jour! La ville et ses maisons/immeubles biscornus et géométriques prennent vie.

Le texte dit juste ce qu'il faut, s'interrompt jusqu'à la prochaine page, les illustrations sont magnifiques, les couleurs sont riches et joyeuses. Avec un coup de coeur particulier pour le soleil couchant.  

samedi 12 mars 2016

Mon imagier des comptines de la maternelle - de Jean-Philippe Crespin, Bernard Davois et Charlotte Roederer - Gallimard Jeunesse


Quand mon fils est né, assez rapidement, j'ai cherché des comptines à lui faire écouter. Et là, j'ai souvent été déçue. Je suis souvent tombée sur des versions infantilisantes de chansons traditionnelles. Je suis parfois tombée sur des CD avec des intermèdes parlés, pour dire des bêtises. Je suis aussi parfois tombée sur des musiques trop intellectuelles, sans doute, pour moi, avec des sons, pas franchement de mélodies, qui ont sûrement leur intérêt mais ne me conviennent pas. Ah oui...je voulais aussi éviter les chansons, certes traditionnelles, mais qui me semblent cruelles, type "Il était une bergère" qui tue son chaton pour avoir goûté au fromage, ou celle du chat de la mère Michel qui finit dans la boucherie du père Lustucru. C'est sans doute traditionnel mais tant pis, je ne veux pas transmettre ça à mes enfants. Changeons d'ère... 

Et j'ai trouvé deux collections qui me convenaient: celles des éditions Didier, par exemple, me plaisent souvent (pas tous les albums non plus, d'ailleurs) avec par exemple Les plus belles berceuses classiques, Au fil des flots, Les comptines du jardin d'Eden.... Et, aux éditions Gallimard Jeunesse éveil musical, les imagiers. Je ne les connais pas tous mais on a bien accroché sur Mon imagier des comptines de la maternelle (même si mon fils n'est pas en maternelle) du coup on a poursuivi avec Mon imagiers des chansons de la maternelle. En revanche, on n'a pas du tout aimé les chansons de l'alphabet (peut-être parce que ce n'est pas encore le moment?)

Ces deux albums, illustrés par Charlotte Roederer, présentent des chansons classiques mais pas trop (pas de "au clair de la lune"), sont chantés de manière dynamique et non niaise, avec de belles versions instrumentales. On a l'impression qu'ils ne prennent pas les enfants pour des c... et c'est important. 

Qui plus est, les illustrations sont simples et efficaces, mon fils va toujours chercher la bonne page quand il entend la chanson. Pas d'effets artistiques compliqués, juste une chouette image illustrant les mots de la chanson et c'est exactement ce que l'on cherche. 

Il faut vous prévenir que les enfants aiment la répétition. Ca vaut pour les livres, ça vaut aussi pour les chansons. Armez-vous donc de patience...quand vous aurez entendu "Barbapou" 15 fois de suite dans la soirée, ne vous étonnez pas de vous retrouver à le fredonner le lendemain matin dans la voiture.... Ce n'était pas ma chanson favorite de l'album, loin de là, mais c'était une des préférées de mon fils à l'époque où j'ai acheté le livre (une des plus simples et dont il comprenait le sens, aussi grâce aux illustrations). 

C'est aussi Gallimard qui publie les petits livres musicaux avec des puces, 6 pages, 6 images, 6 mots, 6 extraits musicaux. Mon premier fils était totalement accro et on a souvent changé les piles (mais parfois l'album était tout simplement fichu), et là pareil, on s'est dit que l'éditeur ne se moquait pas des enfants, il y avait de vrais extraits musicaux, pour découvrir les instruments, notamment. Le deuxième a plus vite compris le fonctionnement mais accroche moins, pourtant il aime aussi la musique. Allez comprendre... Je tire aussi mon chapeau à Marion Billet et Elsa Fouquier pour leurs illustrations!







Et dans cette collection, on a aussi écouté et ré-écouté les bruits de Où est passé bébé tigre?, décidément une belle réussite, cette collection! (il existe plein d'autres éditions, notamment les éditions Thomas, pour ce genre de livre, mais on n'a pas aimé autant les dessins et la qualité-durabilité des sons). 


vendredi 11 mars 2016

Sous mes pieds... d'Emmanuelle Houssais, aux Editions du Ricochet

Une belle découverte, pourtant bien cachée dans les étagères du bas de ma libraire... (heureusement que j'aime y passer des heures pour être sûre de ne passer à côté de rien)

Sous mes pieds... est un album illustrant la vie dans la terre au fil des mois. Un jardin ordinaire, des fourmis, des coccinelles, des vers de terre, une taupe, des escargots, des oiseaux... le cycle de vie des papillons, des hannetons... ceux qu'ont voit à la surface de la terre, et ceux qui se cachent dessous, qu'on ne voit pas mais qui font pleinement partie du biotope. 

Un sujet pas facile à illustrer mais l'illustratrice est passionnée de nature et d'environnement (http://emmanuelle-houssais.blogspot.fr) et sait nous rendre les petites bêtes attrayantes. De beaux dessins avec de belles couleurs, mais aussi en page de garde, une "légende" avec le nom de chaque animal et ses différentes apparences (exemple: oeufs, chenille, chrysalide et papillon pour le paon du jour), pour "s'instruire", (ne pas passer pour une maman-qui-ne-connait-pas-le-nom-des-petites-bêtes) et s'amuser à les reconnaître au fil des pages. 

Un beau livre pour montrer aux enfants que ces petites bêtes qui souvent nous font peur ou beurk, sont utiles et doivent être préservées au jardin. Et comment fonctionne le "compostage", comment les insectes passent l'hiver, etc. 

lundi 7 mars 2016

Le Plouf, de Guillaume Olive, illustré par He Zhihong, Editions des Eléphants


Une histoire toute simple pour les petits, sur la peur et la rumeur, avec des superbes illustrations "chinoises" à l'aquarelle. 

Un lapin se promène au bord de l'eau, il entend un grand "Plouf"qui le terrifie et il entraîne tous les animaux dans sa fuite...jusqu'à ce qu'ils rencontrent le Tigre. Mais de quoi les animaux ont-ils donc peur? Qui est ce Plouf terrifiant?



dimanche 6 mars 2016

Il va neiger, d'Anne Brouillard, aux éditions Syros

Après avoir lu Les aventuriers du soir, nous avions hâte de découvrir d'autres livres d'Anne Brouillard, et nous avons trouvé celui-ci à la bibliothèque.

Il va neiger, c'est aussi une histoire du quotidien, de la magie de la neige qui tombe, un texte court et de belles illustrations. Ca me rappelle la chanson Le manège de la neige, d'Yves Prual, que je chante comme berceuse à mon fils (tout) l'hiver...

On est comme des oursons 
Au chaud dans la maison
Quand soudain le premier
Papa dit : regardez ! 

Le manège de la neige
Tourbillon de flocons
(bis)

On s'approche tous pour mettre
Le nez à la fenêtre 
Nous tous contents on crie
Mais lui fait pas de bruit

Le manège de la neige
Tourbillon de flocons
(bis)

Et lorsque la journée 
Est enfin terminée
Du fond de notre lit
On voit même dans la nuit.

Le manège de la neige
Tourbillon de flocons
(bis)



Le narrateur se retrouve seul à la maison. La maison est chaude, accueillante. De gros flocon se mettent à tomber. Ce n'est pas un récit d'une inquiétude, le bien-être reste, mais c'est une description.

samedi 5 mars 2016

Le petit bateau de Petit Ours, d'Eve Bunting et Nancy Carpenter, à l'école des loisirs

Petit Ours est heureux avec son petit bateau. Il joue, il pêche, il rêve...

Mais un jour, il devient grand, et ne rentre plus dans son petit bateau... Il essaie encore...puis accepte de grandir. Il se décide alors à partir à la recherche d'un autre petit ours qui pourra être heureux avec son bateau, avec qui le bateau pourra aussi continuer à naviguer sur le lac.

Une belle fable sur le temps et les choses qui passent, sur le don.

La suite "Le grand bateau de Grand Ours" est très belle également, sur la nécessité de s'écouter.


jeudi 3 mars 2016

Le Livre de l'hiver, de Rotraut Susanne Berner, et les suivants: Livre du printemps, Livre de l'été, Livre de l'automne, Livre de la nuit, édition La Joie de Lire

Des albums sans paroles, pleins de détails à regarder, à chercher





Des personnages qu'on retrouve page après page et album après album (commencer par le Livre de l'automne, et suivre les saisons), une histoire à raconter pour chacun d'eux, des détails drôles, qui parlent aux enfants, adaptable à tous les âges. 

Pour mon petit de 2 ans, ce livre est une formidable occasion d'apprendre du vocabulaire, de reconnaître les écureuils et les renards, les cigognes et les chauve-souris, de voir la famille cerf s'agrandir au printemps, d'assister à des scènes de la vie quotidienne et de repérer des éléments cocasses, le perroquet qui s'échappe, le chien qui court après un ballon, l'histoire d'amour qui naît, les objets qui disparaissent et se retrouvent dans le nid de la pie... Les enfants plus grands comprendront sans doute plus d'histoires, et s'amuseront à rechercher "la suite" page après page. Et...les parents aussi. En ce qui nous concerne, on a bien accroché et on a acheté les 5 albums. 

Pour les plus accros, je sais qu'il existe, toujours aux éditions La Joie de Lire, un livre pop-up où l'on retrouve les décors, avec des personnages en carton à faire évoluer. Mais il faut avoir atteint un âge où l'on sait jouer "délicatement" avec des personnages en carton, je ne suis pas encore en mesure de vous faire un retour dessus...